Ils sont trois avocats, très connus dans le milieux du football qui désormais vont se saisir de la crise béninoise aux cotés du président attolou victorien…le premier c’est un avocat ivoirien très redouté au tribunal arbitral du sport (TAS),le deuxième est un français, il a défendu avec succès devant le TAS un international français à qui son ex-agent réclamait une forte indemnité, et le troisième est le béninois Me ISSIAKA MOUSTAPHA. Les deux premiers réclament l’anonymat-ils n’ont pas encore signé leur mandat avec le nouveau président-, leur analyse ne manquent pas de justesse, je vous livre exclusivement un entretien que j’aie eu avec ces deux avocats.
Selon eux, les démissionnaires ne devraient pas rencontrer les émissaires de la FIFA, il fallait s’opposer à cette réunion avec la mission CAF/FIFA et les boycotter ,pourquoi ?lisez plutôt l’article 4-3 : « La FBF met en place des instances nécessaires pour résoudre tout litige pouvant subvenir entre ses membres, les officiels et les joueurs de l’association », l’avocat ivoirien explique que, comme cette crise est un litige qui subvient entre membres de la fébéfoot,les accessoires nécessaires pour la résoudre sont dans les statuts du 23 novembre 2009...selon lui, les images qu’il a visionné, et les différents rapports produits par les démissionnaires ,montrent qu’il y a bel et bien immixtion d’entités extérieures, ce qui est contraire aux statuts approuvé par la FIFA ,car pour être membre de la fédération béninoise de football, il me lit alors l’article 11-2 .f) « Le postulant devra justifier de son indépendance et de son autonomie le mettant à l’abri de toute «immixtion d’entités extérieures dans la prise de décision »il a pris tout son temps pour farfouiller correctement les statuts de la fébéfoot,avant d’accepter de porter ce dossier devant les juridictions compétentes .Il est indéniable que les membres de la fédération doivent être élus ou nommés sans influence extérieure, ce qui hélas n’est pas le cas, article 20-6 « Les organes de la FBF sont, soit élus, soit désignés par la FBF elle-même sans influence extérieure et conformément aux procédures décrites dans les présents statuts. »HAYATOU ou son conseiller juridique savent bien qu’ils font de l’ingérence, mais comme leur but est de créer la crise, pour pourvoir légalement intervenir, les démissionnaires ont eu la clairvoyance de ne pas tomber dans le piège, ils ont scrupuleusement respecté les textes malgré les injonctions de la CAF et de la FIFA. Joint au téléphone l’avocat français, brûle d’envie de défendre le bénin, humilié et bafoué par une institution incapable de respecter ses propres textes, et il commence très fort, il a étudié les différentes correspondances adressées aux démissionnaires par la FIFA, son commentaire rejoins ce que nous avions déjà écrit dans ce journal « la teneur de le ton employés me surprennent un peu. Surtout venant de la FIFA, enfin je dirai pas plus » avant de mettre en garde la FIFA ‘’ elle n’a aucun droit d’intervenir dans cette crise, c’est une interférence illégitime, illégale et sans aucun fondement juridique’’ il évoque l’article 68-2 « La FBF a juridiction sur les litiges nationaux internes, c’est-à-dire sur les litiges survenant entre ses différents membres. La FIFA a juridiction sur les litiges internationaux, c’est-à-dire sur les litiges survenant entre des parties appartenant à différentes Associations Nationales et/ou Confédérations. » ce seul article suffit pour clouer le bec à la fifa,c’est clair comme l’eau de source, du moment où c’est un litige national interne-le cas de cette crise-,la FIFA devrait rester chez elle, du moment où c’est un litige qui intervient entre les membres de la fédération ,seul la FBF a autorité, « ce n’est pas parce que le bénin est un petit pays, qu’i l faudra le traiter au mépris des textes, et je crois la FIFA elle-même n’osera pas que cette crise soit portée devant le TAS ,car sa mission, ses courriers ne répondent à aucun principe de droit, aucun article ne lui donne cette opportunité et c’est une erreur des démissionnaires de l’avoir rencontrée à Cotonou . » Ainsi donc, la mission caf/FIFA est illégale, elle n’a été possible que par la volonté de ANJORIN MOUCHARAFOU distributeur de prospectus pour ISSA HAYATOU en Ethiopie lors de sa réélection au poste de président de la CAF ,le soutien à l’homme le plus impopulaire du bénin vaut bien une brèche dans les statuts de la fbf,HAYATOU ne s’en est pas privé ….Par la volonté du magicien ANJORIN, l’homme des conflits, déjà avec MOUCHARAFOU GBADAMASSI c’était ANJORIN le créateur de conflit, en 2004,il était en conflit avec ADJAGODO, il s’en sort toujours par des subterfuges malhonnêtes, en 2007-2008,c’est avec les frères DIDAVI, une fois encore il s’en sort en allant s’agenouiller devant AJAVON les yeux larmoyants implorant son soutien financier, en 2010 on retrouve encore le boulanger béninois qui roule tout le monde dans la farine. Pour la première fois au bénin, un président de la fbf a été écouté par la brigade financière trois jours de suite, pour la première fois au bénin un de ses associés a été en garde-a vue-,et n’eût été l’ingérence absurde et minable du président de la république pour des raisons politiques, ANJORIN serait déjà au gnouf ; à cause d’une seule personne, la FIFA sera traduit devant le TAS, les démissionnaires sont décidés à aller jusqu’au bout l’article 69 leur montre le chemin « Conformément aux Statuts de la FIFA, tout appel interjeté contre une décision définitive et contraignante sera entendu par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) à Lausanne (Suisse). Le TAS ne traite pas des recours relatif à la violation des Lois du Jeu, à une suspension inférieure ou égale à quatre (04) matches ou trois (03) mois ou à une décision d’un Tribunal Arbitral d’une Association ou d’une Corporation indépendante et régulièrement constituée »
Marseille, WENCESLAS TEKO
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